À l’heure où Hydrométéore enclenche une révolution éco-technologique, la question de l’ensemencement des nuages pour déclencher la pluie est de nouveau posée.
Appliquée pour la première fois aux États-Unis en 1946, afin de lutter contre la sécheresse qui frappait alors la région de New York, cette méthode est toujours utilisée par de nombreux pays… dont la France.
Cette dernière est en effet sujette à ce genre d’expériences, menées par certaines communes agricoles et parfois chaperonnées par des collectivités territoriales à d’autres échelles.
La démarche n’a alors pas pour but de lutter contre la sécheresse, mais bien, en cas d’orage, de diminuer le risque de grêle, parfois dévastatrice pour les cultures. Pourtant, l’efficacité des pluies artificielles ne fait pas l’unanimité.
Selon François Bouttier, chercheur à Météo France, les données récoltées et rendues publiques par des organismes publics sont trop peu nombreuses pour prouver le rendement de ces méthodes. « Pour l’instant, la communauté scientifique manque de recul. »